C’est sous une chaleur étouffante que M. Rosier donne le coup d’envoi de la rencontre, le mercure annonçant 34°C aux alentours de 19h30, juste après le coup d’envoi fictif donné par le groupe 47 TER.
Paul Delecroix, lui aussi, est chaud. Notre portier effectue une grosse parade à la 12ème minute, alors que Cissé venait de se présenter seul face à lui. Comme attendu, les Parisiens jouent dur. Ferris N’Goma en subit les conséquences après le premier quart d’heure, lorsqu’un adversaire vient s’essuyer les crampons sur la cheville de notre habile numéro 18. Apparemment pas suffisant pour que cela ne soit sifflé par l’homme en noir. Jean-Guy Wallemme donne de la voix le long de la ligne de touche, pour encourager son équipe qui découvre ce championnat pour la première fois de son histoire.
La pause boisson n’apporte pas de grand changement à cette rencontre, les débats ayant principalement lieu au milieu de terrain. Goteni alerte parfaitement Etonde, rattrapé in extremis par le solide Ouaneh, mais l’attaquant est de toute façon signalé hors-jeu.
Un petit frisson intervient tout de même à 5 minutes de la pause. Après une erreur de relance, Aït Moujane récupère le cuir et tente sa chance. Sa frappe frôle le montant de Delecroix, bien que ce dernier semblait être sur la trajectoire. Ferris N’Goma tente alors de forcer le destin et fait un festival lorsque Goteni le stoppe volontairement. Celui qui avait déjà écopé d’un carton jaune pour une faute sur le même N’Goma s’en sort étrangement et poursuit son match sans être exclu...
Pendant la pause, Natanaël Thio fait ses gammes afin de préparer son entrée. L’ailier virevoltant, qui a marqué à deux reprises durant la préparation, entre dès la reprise de la seconde période, en lieu et place de Guermouche.
Mexique, toujours aussi fin techniquement, initie un beau mouvement, qui arrive jusqu’aux pieds de Robinet. Il temporise intelligemment et sert Doucouré. Le ballon est contré et traîne à l’entrée de la surface. Ferris N’goma a le temps d’armer sa frappe, mais le ballon s’envole. C’est encore N’Goma que l’on retrouve quelques seconde plus tard, en lançant parfaitement Doucouré. Le longiligne attaquant se présente tout proche des buts adverses, mais manque totalement sa frappe, qui termine en touche.
Les adjectifs manquent pour définir les qualités techniques que nous offre N’goma. Des 35 mètres, il s’engage dans une chevauchée fantastique et élimine un, puis deux, puis trois adversaires, avant que sa frappe du gauche ne soit repoussée par Sanou. Le ballon revient dans les pieds de Mexique qui envoie une lourde frappe, mais le gardien s’est vite relevé et empêche à nouveau le ballon de franchir la ligne.
La température est quelque peu retombée, et Paul Delecroix n’a pas grand-chose à faire. Cela ne l’empêche pas d’effectuer un arrêt exceptionnel sur un coup-franc de Barka, qui filait en pleine lucarne. Le portier montre que l’on peut compter sur lui dans les instants décisifs. Châteauroux a la main-mise sur la rencontre, mais ne parvient pas à trouver ce petit plus qui permettrait de déstabiliser la défense parisienne. Enfin… si ! Puisque Ferris N’goma (qui d’autre ?), sert Thio dans la surface. Le crochet du numéro 11 est trop vif pour le défenseur qui commet l’irréparable. Fait inédit, le buteur maison voit son tir au but repoussé par Sanou.
Les Berrichons ne baissent pas les bras et continuent de pousser, pendant que les Franciliens sont aux abois. On les voit tour à tour s’allonger au sol afin de soulager leurs crampes. L’ultime tête de Ouaneh n’y fera rien, les hommes de Mathieu Chabert se contentent d’un point, et le Paris 13 repart avec le premier point de son histoire en National.
Les coéquipiers de Sofiane Daham se déplaceront la semaine prochaine à Avranches , qui vient de s’imposer 3 buts à 1 à Cholet, pour tenter de décrocher leur première victoire.
LA FICHE DU MATCH
Score final : Châteauroux 0-0 Paris 13 Atlético
2431 spectateurs
Composition Châteauroux : DELECROIX – YOUSSOUF, FOFANA ©, OUANEH, SANS (FOUDA, 84’) – MEXIQUE (GRANGE, 66’), DAHAM (BASQUE, 66’), N’GOMA – GUERMOUCHE (THIO, 46’), ROBINET, DOUCOURÉ (ROUX, 74’).
Entraîneur : Mathieu Chabert
Composition Paris 13: SANOU – DAILLET, M. DIARRA, KALOU - AÏT MOUJANE, NZEZA, GOTENI (KARAMOKO, 59’), DEXET - BARKA - M. CISSÉ (O. SIDIBÉ, 59’), ETONDE (A. SIDIBÉ, 66’).
Entraîneur : Jean-Guy Wallemme
