NOLAN ROUX
Présent et efficace lorsque le coach Mathieu Chabert a fait appel à lui en ce début de saison, l'attaquant expérimenté aux 296 matchs de Ligue 1 s’est présenté en conférence de presse afin d'aborder l'affiche à venir...
À désormais quelques heures de la septième journée de National, Nolan Roux a livré ses impressions concernant son début de saison et s'est projeté sur le choc face au leader du championnat.
« Les résultats du début de saison sont corrects, même s’il nous manque des victoires à domicile, ce qu'on cherche justement à obtenir dès le prochain match. Je n’ai aucunement connu de période de doute depuis ce début de saison, ne pas jouer fait partie du métier de footballeur. Par moments, le coach a besoin de toi et par moment non. Au vu de mon âge (34 ans), j'ai un peu d'expérience et ce genre de choses, je sais les gérer. Il est forcément frustrant de ne pas pouvoir s'exprimer sur un terrain et de ne pas pouvoir “exercer“ son métier, mais on a un groupe assez étoffé, il y a du monde qui peut et veut jouer. Au final, le jour du match, il en faut onze sur le terrain. Le coach fait ses choix, il faut être patient, travailler et quand on a besoin de moi, répondre présent au moment opportun. La saison sera longue, ce n'est que le début du championnat, il n’y a pas de stress à avoir. »
« Ce début de saison composé d’actions décisives (but face au Puy Foot 43, passe décisive face à Orléans) montre que mentalement, il y a un travail à faire sur soi-même quand on n'est pas appelé. Lors du match face à Orléans, je rentre avant la mi-temps alors que de base je ne jouais pas, quelques minutes après on arrive à égaliser, cela récompense donc fait de rester concentré. »
« Pour le match face à Dunkerque, nous nous devons d’obtenir un bon résultat. Il ne faut pas non plus être tellement pressé de gagner au point de faire n'importe quoi, surtout quand on affronte une équipe comme l’USLD. Ce sont surtout nos entames de match qu'il faut corriger. On a une capacité de réaction, mais c'est vrai qu’il faut agir avant pour éviter de se mettre en danger, à l’image des derniers matchs. On voit à l’inverse que tout le monde est prêt physiquement. Nous nous procurons beaucoup d’occasions en fin de match. Je pense que le problème est plus mental, on se fait souvent surprendre sur des actions presque anodines, qui nous coûtent des buts. Il faut mettre un peu de folie en début de rencontre. On travaille afin de rectifier le tir, ce n’est pas simple... Mais ça va venir. »
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