Installer une continuité.
« On a encore fait une très bonne semaine d’entraînement. Il y a eu beaucoup d’engagement, surtout de la part de ceux qui ont un peu moins de temps de jeu. On a préparé ce match qu’il faut gagner au niveau psychologique. On doit garder cette continuité, et être présents au niveau mental. Il faudra être présent d’entrée, sinon nous risquons d’être en difficulté. Ça ne passera pas que par le jeu. C’est un test très important. Il faudra rajouter la tête, comme à Laval. On va jouer comme on fait d’habitude, mais on veut montrer qu’on progresse sur l’aspect mental aussi. Il faut que l’on « accélère » dans ce domaine, pour consolider tout ce qu’on fait de bien sur le terrain. On doit retrouver le groupe fort que l’on voit dans le travail quotidiennement. La validation de tout ça doit se faire par le match. »
Concarneau, une équipe solide.
« Concarneau est une équipe pas loin de notre façon de jouer, et dans les statistiques. C’est une équipe très équilibrée, mais avec forcément beaucoup d’individualités. C’est une équipe solide. Ça va être un match délicat, équilibré je pense. On va tomber face à une équipe très intéressante. C’est une équipe habituée à ce championnat. Je veux que l’on soit nombreux pour la préparation du match de demain. Toujours en sachant que deux ou trois joueurs seront dans la tribune. Je ne suis pas dans la logique de me dire que si on gagne je ne change pas l’équipe. Je pense que les joueurs que j’ai à disposition sont interchangeables. C’est sûr que sur les deux derniers matchs, l’équipe s’est consolidée sur un autre schéma de jeu, sur un autre système… Il y a de fortes chances qu’on présente la même équipe. Léandro Morante fait partie des joueurs qui répondent toujours présents quand on les appelle, je ne suis pas inquiet si c’est Léandro qui doit démarrer le match mais j’ai quand même de belles solutions qui s’offrent à moi sur l’aspect défensif. »
Les dernières prestations...
« J’entends beaucoup de gens dire que notre jeu face à Laval était supérieur à celui proposé face à Sedan… Pour moi, la qualité du jeu était la même. Je vais même jusqu’à aller dire que contre Sedan on a mis plus de qualité. Le problème, c’est l’adversaire… Quand tu joues face à une équipe qui, comme Sedan, joue à onze dans son camp… Ton évolution dans le jeu est forcément différente, car tu n’as pas d’espace, car tu dois ralentir le jeu pour essayer d’aspirer l’adversaire… Ce sont des choses qui ne sont pas arrivées face à Laval : ils jouaient à domicile devant leur public, ils étaient sur une série de quatre victoires… Ils voulaient nous mettre en difficulté, on avait donc une pression plus forte et sur tout le terrain donc notre jeu s’est développé différemment. C’est pas parce qu’on a gagné qu’on doit dire qu’on a mieux joué que face à Sedan. Laval nous a vraiment mis dans les meilleures situations pour mettre en place notre jeu. »
La présence du Prince Abdullah Bin Mosaad.
« C’est notre boss… Tout le monde est au courant qu’il sera là, ça fait plaisir ! On veut gagner, on veut donner de la continuité à notre jeu. Si on peut le faire devant lui : ça fera plaisir à tout le monde. On ne jouera pas mieux parce qu’il est là ! Sa présence est quelque chose que tout le monde aura en tête, ça peut donner un avantage. Il faut lui faire plaisir c’est sûr, mais sans entrer dans l’exagération de faire des choses que nous ne sommes pas capable de faire ! Si on arrive à reproduire nos match face à Sedan et Laval : il prendra du plaisir. On doit continuer dans cette voie en répétant nos performances. Je ne suis pas sûr de lui parler avant le match, c’est le terrain qui parlera pour moi, pour l’équipe. Je veux que mes joueurs honorent le maillot de Châteauroux et gagnent. Je suis convaincu que l’équipe fera ce qu’elle doit faire : c’est la seule chose que je peux dire au Prince pour lui faire réellement plaisir. Les joueurs ont la chance de pouvoir jouer dans de bonnes conditions, c’est la seule chose qu’ils doivent garder en tête et ne pas avoir une pression supplémentaire. La présence du Prince doit simplement être une motivation, pas une pression supplémentaire sur leurs épaules. »
Un mot sur les attaquants…
« Quand tu joues avec deux purs attaquants et que les deux marquent, tu ne peux qu’être content ! Ça ne peut amener que des choses positives, surtout pour Nolan qui est encore au travail pour revenir à son meilleur niveau. Pour Thomas, c’est différent car il enchaîne… Mais ces deux buts ont été très importants. Les attaquants ne vivent que pour marquer... Ils peuvent faire un super match et gagner 3-0, mais s’ils ne marquent pas ils ne sont pas contents. Je l’ai vécu en tant que joueur, les attaquants sont comme ça. C’est une pensée un peu égoïste mais ça fait partie de la mentalité de l’attaquant. »
