Deux semaines de trêve.
On a beaucoup travaillé sur notre animation. On a eu un week-end de repos, qui était le dernier, maintenant, on a une série de 15 matchs, tous les week-ends, jusqu’à la fin de saison. On va mettre la tête dans le guidon.
Lancer une série.
On n’a plus de joker donc il faut faire une série. Une série, ça commence par gagner déjà un match, et c’est le match de demain. On est focus sur ce match de Créteil, après on va pas se projeter plus loin, parce qu'on n’a pas la capacité encore à pouvoir se projeter loin, parce qu'on n'est pas capable d’enchaîner pour l'instant les résultats positifs. Si vous regardez le tableau, l'explication est assez criante : à domicile, on a un parcours de champion, c’est une certitude. Maintenant, les points qu’on prend à domicile, il faut qu'on les bonifie à l'extérieur. Là, on est sur un match à domicile donc ce n'est pas forcément là que le bât blesse. On se retrouve tout le temps au pied du mur, c'est à dire qu’on est très irrégulier dans nos résultats. Je trouve qu'on a été un petit peu plus régulier dans nos performances mais comme je le dis beaucoup, on n'est pas payé à la performance mais aux résultats.
Du mieux dans le contenu.
Aujourd'hui, en prenant du recul et en parlant du fameux contenu, si on compare le match de Chambly et celui du Mans, celui qui dit qu’il n’y a pas d’évolution est un menteur. C'est un match qui aurait pu tourner comme le match d’Avranches, et qui a tourné complètement à l'opposé, donc à nous d'être efficaces. Ce sont des banalités, mais c'est la vérité ! Il faut continuer avec ce contenu-là, en améliorant nos entames de match notamment. Si on continue avec ce contenu-là, on va se créer des occasions et c’est le plus important. Plus vous allez vous créer d'occasions, et plus vous aurez d'opportunités pour amener le ballon dans la surface de réparation et pour marquer des buts.
Amener plus souvent le danger chez l’adversaire.
On a travaillé sur ça : amener plus souvent le ballon dans la surface de réparation adverse, après, il faut qu’il y ait du monde. Il faut que notre ligne de récupération du ballon soit beaucoup plus haute, ce qui a été le cas contre Avranches, et aussi contre Le Mans dans une moindre mesure, parce qu’Avranches avait un jeu qui se prêtait au fait qu'on récupère le ballon haut. Là, l'idée, c'est d'entretenir cette dynamique à domicile, ça c'est la priorité aujourd'hui ! Il faut qu'on règle nos entames de match c'est très embêtant. Elles ne sont pas lamentables, mais elles devraient nous permettre de mieux nous installer dans le match.
Le podium en ligne de mire.
On a la chance de toujours être à 6 points du podium. La dernière fois que La Berri a accédé à la Ligue 2, à la 19ème journée, Concarneau avaient 34 points, et La Berrichonne en avait 26. Elle avait donc 8 points de retard. Ça ne veut pas dire que ça va se reproduire, mais c'est déjà arrivé et ça arrive tous les ans. Aujourd'hui, il ne faut même plus condamner une équipe comme Orléans qui est à 4 points derrière nous. Il ne faut condamner personne ! Peut-être que les 3 premiers du classement seront 3 clubs différents. Mais de toute façon, si on veut parler de regarder en haut, il faut gagner des matchs ! Je ne suis pas particulièrement le résultat des équipes d'au-dessus parce que ça sert à rien, tant que nous ne gagnons pas de match. Faisons notre travail, gagnons des matchs Mettons tout en place pour gagner des matchs, à travers une attitude et une posture qui font que vous êtes en état mental de gagner des matchs. Mettons en place tout ce qu'il faut tactiquement, techniquement et physiquement sur le terrain, avec un plan de jeu bien défini, pour faire en sorte que le mental plus le plan de jeu nous amènent à amener le ballon souvent vers la surface de réparation adverse. Et plus on l’emmènera dans la surface de réparation adverse, plus on aura des chances de gagner des matchs. Quand on gagnera des matchs, qu’on enchaînera des victoires, on pourra s'occuper de ce qui se passe au-dessus !
Un effectif presque au complet
C’est mon travail de faire des choix ! Si vous ne voulez pas choisir, il faut pas faire le métier d’entraîneur. Opa et Bendjaloud sont opérationnels, leur retour amène beaucoup de fraicheur. Quelqu'un comme Ben, avec la CAN qu’il a vécue, ça amène beaucoup de choses positives. Opa, je ne vais pas vous le présenter, on sait que c’est quelqu’un de très important. Depuis que je suis arrivé, il n’a pas perdu !
